Jamais je n'aurais dû m'éloigner de la caravane.
Les Protecteurs m'ont attrapée, puis ils m'ont enfermée à l'Institut.
Dans cette cellule lugubre, je ne peux pas faire de magie. Ici, je n'ai plus de nom, juste un matricule : T1127.
J'ai perdu mon Herbier et j'ignore quel maléfice me prive de mes pouvoirs. Il doit être très puissant, car mon désir de m'enfuir tend à s'effacer par moments.
Je doute que je puisse compter sur les autres prisonniers qui ne doivent pas être en meilleur état que moi.
Une phrase de ma grand-mère Imala tourne en boucle dans mon esprit : "On n'est plus soi-même quand on perd la volonté de se battre."
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