Quand il marche dans la montagne, il cherche les sentiers que nul promeneur n'emprunte.
Au bord de la mer, lorsque le ciel est gris et la mer agitée, quand son eau est si froide qu'elle vous saisit le ventre dans ses doigts glacés, c'est alors qu'il aime se baigner sur une plage déserte.
Il aime arpenter les rues noyées de brouillard, à l'écart de ceux qui hâtent le pas vers les coins éclairés.
Es-il fou ?
Non, il suit son chemin.
Quel chemin ? Il n'y a rien, là où il va, si ce n'est le danger ! Tout le monde fait les choses d'une façon raisonnable, pourquoi n'en fait-il qu'à sa tête ?
Là où il va, ce n'est pas sa tête qui le guide, mais bien plutôt son cœur.
Ainsi va le poète.
On a envie de le suivre. :-)
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