Amani veut quitter sa ville, Dustwalk, qui se trouve dans le désert du Miraji, pour découvrir le reste du monde.
Sa rencontre avec Jin, un jeune homme recherché pour trahison, leur permet de fuir la ville et de traverser le désert où vivent des monstres surnaturels.
Bientôt, Amani découvre le véritable rôle de Jin dans la guerre contre le Sultan et son fils.
Cette guerre va les rattraper…
Pour vous donner une raison agréable d'avoir si chaud, je vous propose de voyager dans le désert du Miraji.
L'auteure, Alwyn Hamilton, a une plume fluide, imagée, intelligente et teintée d'humour…
Par contre, comme souvent, avec les traductions d'auteurs anglophones, une portion du talent originel se perd en traversant les mers.
Voyez plutôt…
Version française actuelle :
On dit que ceux qui traînent dans Deadshot après la tombée de la nuit préparent un mauvais coup. Je ne préparais pas de mauvais coup. Mais je ne préparais rien de bon non plus.
Je glissai de la selle de Blue puis attachai la jument à un poteau derrière un bar. Un gamin appuyé contre la clôture me lança un regard suspicieux. En sortant de la cour, j’enfonçai mon chapeau à larges bords. Je l’avais volé à mon oncle, ainsi que la jument. Enfin, disons plutôt empruntés. De toute façon, selon la loi, tout ce que je possédais appartenait à mon oncle, jusqu’aux vêtements que je portais.
Les portes du bar s’ouvrirent brusquement, laissant s’échapper de la lumière, du bruit et un type obèse et ivre qui enlaçait une jolie fille…
Les interprétations linguistiques sont affaire de goûts et couleurs, mais l'altération de l'image que l'auteur avait à l'esprit ou la suppression pure et simple de mots et de phrases me font l'effet d'un massacre à la tronçonneuse.
Je vous propose cette version alternative, traduite dans un autre univers :
On raconte que les seules personnes qui traînent dans Deadshot après la tombée de la nuit sont celles qui préparent un mauvais coup. Je ne préparais pas de mauvais coup. Mais je ne préparais rien de bon non plus.
Je glissai de la selle de Blue et l'attachai à un poteau derrière un bar appelé le Dusty Mouth. Le gamin appuyé contre la clôture me jaugea d'un air suspicieux. Ou peut-être était-ce juste ses deux yeux noirs. En sortant de la cour, j’abaissai le large rebord de mon chapeau. J'avais volé le chapeau à mon oncle, tout comme le cheval. Enfin, disons plutôt emprunté. De toute façon, selon la loi, tout ce que je possédais appartenait à mon oncle, jusqu’aux vêtements que j'avais sur le dos.
Les portes du bar s’ouvrirent brusquement, déversant de la lumière, du bruit et un ivrogne obèse qui enlaçait une jolie fille…
Mais qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse, comme chantait le poète Alfred de Musset, dans La Coupe et les Lèvres, aimer est le grand point, qu'importe la maîtresse…
Et j'ai aimé ce roman.
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